L'artiste plasticien et vidéaste Peter William Holden influencé par la sous-culture électronique et la culture urbaine imagine des dispositifs à la croisée de l'ingénierie, l'illusion et l'art du mouvement corporel. Le mariage des nouvelles technologies et de la "vieille mécanique" donne naissance à des chorégraphies robotiques monumentales que l'artiste compare volontiers à des mandalas contemporains. Adepte du mouvement DIY,
de la récupération et du détournement d'objets, l'artiste fait toutefois d'abord vivre ses oeuvres dans son esprit; les solutions mécaniques succèdent toujours une démarche artistique abstraite. Les sculptures mécaniques et les films de Peter William Holden ont été exposés dans de nombreux festivals et lieux culturels à travers le monde.
À propos
Peter William Holden
Medias
L'exposition
Autogene
Tout commence, comme à l'accoutumée, par une vision. Peter William Holden s'arrête un beau jour devant le spectacle quotidien des parapluies qui s'ouvrent et se referment sous un ciel capricieux. La machine est enclenchée, il imagine un ballet de parapluies. Autogene est un robot composé de huit parapluies rattachés à un système circulaire de tuyaux d'air et câbles électriques commandé par un ordinateur central qui stimule l'ensemble transformant
les parapluies en objets magiques animés. Résultat : une chorégraphie circulaire évoluant au fil d'une musique faussement naïve. L'artiste joue avec le sentiment de sécurité qu'il s'installe avant de le faire disparaître aussi sec ; la danse est éphémère, les motifs qu'elle imprime sur la rétine se veulent fugaces.